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Dans ma rue

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 20:37

La chamade en mon âme

Bat et mon cœur s’enflamme.

Vous me faites rêver

À des instants prisés,

Car nul ne saura

Autant que votre aura

Réjouir tous mes sens

Jusqu’à la déchéance.

 

Vos sensualités

Sont ma réalité.

Mon souhait par lequel

J’atteindrai l’éternel

Instant de plénitude,

Fait de sollicitude,

D’agréables pensées,

Voluptés exhaussées.

 

Quand j’aurai parcouru

Le livre saugrenu

De ma vie de dentelle,

J’envierai l’hirondelle

Qui s’en va et revient

Dès le printemps prochain,

Gazouiller à l’oreille

Des amants, des merveilles.

 

Naïades de la toile,

Nymphes des jours heureux,

Vous êtes les étoiles

D’un ciel bien périlleux.

Vous atteindrai-je un jour ?

Inaccessibles et belles,

Pour faire d’un bonjour

Un beau soir irréel.

 

 

Jean-Charles Theillac

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17 décembre 2006 7 17 /12 /décembre /2006 20:00

J’ai fait un rêve idiot, tous les chalands de France,
Ceux qui font le Marché, avaient fait une alliance.
Peu commune il est vrai, mais pour la première fois,
Ils voulaient maîtriser, les marchands et leur loi.

 

Le principe était simple. Arrêter d’engraisser
Les multinationales, au profit des petits
Producteurs de terroirs, aux maigres appétits
Et aux talents connus pour ne pas finasser.

 

Mais le grand intérêt de l’association
Serait l’aspect social, contrepoids essentiel
Contre l’hégémonie des chiffres indiciels,
Des diktats faisant fi, des hommes et des nations.

 

Les grands industriels ont tous besoin de nous.
Ils ferment une usine créant le désespoir,
Le chaos et la peine, le chômage, le foutoir,
Les trois mille de Villevoorde sont restés à genoux.

 

Devant l’énormité de cette décision,
Il est simple de dire, n’ach’tons plus de Renault,
Y’en a d’autres après tout. Si l’on prend en défaut
Un patron si voyou, proposons-lui l’option.

 

Pour cela il faut être nombreux et solidaires,
A l’échelon de l’Europe, tous unis  comme la main,
L’union sacrée en but, contre tous ces vilains,
Elevés au même pis, celui de l’arbitraire.

 

Consommateurs unis, syndiqués, travailleurs,
L’union faisant la force, organisons demain
Pour être reconnu en contrepoids humain.
Le marché c’est bien nous, les vrais consommateurs.

 

Je vous l’avais bien dit, mon rêve était idiot.
Mais laissez-moi penser et croire à l’utopie
D’un monde plus humain, un peu moins « accroupi »
Devant les grands seigneurs, ces impies salopiots.

Jean-Charles Theillac

 

 
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6 décembre 2006 3 06 /12 /décembre /2006 15:41

C’est un après-midi d’automne, début décembre.

C’est le temps de l’ Avent qui précède Noël.

La nature clémente, a conservé ses ambres,

Les parterres de fleurs s’imaginent immortelles.

 

Pour les petits, ce temps est rempli de bonheur.

Les adultes ressentent les nostalgies d’antan.

On prépare cadeaux, présents avec ardeur,

Sapins enguirlandés, crèches pour les enfants.

 

Je pense et réfléchi aux familles « d’en bas »,

Pour qui le père Noël est un arrache-cœur.

Il faudra inventer et soigner le repas,

Se saigner pour offrir un moment de bonheur.

 

Des Marchés de Noël, de plus en plus nombreux,

Aux vitrines garnies des magasins offrant

A regarder, et puis à admirer ce que

L’on ne peut pas saisir, dans ses mains le présent.

 

C’est un peu « la grande bouffe », l’abondance étalée,

Aux yeux des tous petits, et de tous les enfants.

Ça frise l’obscénité et la duplicité

D’un corps social hautain, aveugle et méprisant.

 

Le bon vieux père Noël, a été sacrifié

Sur l’autel païen de la mondialisation.

Il reste des icônes, à jamais glorifiées

Que les marchands du templ’ ne chang’ront en millions.

 

Jean-Charles Theillac 

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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 21:23

L’eau qui mousse n’est pas de la bière

L’habit hier était porté,

Par les manants de la mousmé.

Mais la mousse n’a pas d’os ?

Et l’eau, de la Cappadoce.

 

Bière qui coule, n’amasse pas mousse.

Enivrons-nous toujours

De vin  ou bière amère

Du matin jusqu’au jour

Du soir jusqu’à hier.

 

L’argent n’est pas l’horreur

J’ai des sous, j’ai  pas d’sous

En avoir c’est bien mieux

Liberté, bien précieux

Pénurie, on s’en fout.

 

Mal bien acquis, jamais ne profite

Je n’acquerrai jamais

Un bien venant d’encan,

Malheur de pauvres gens

J’aurai trop de regret.

 

Qui trop étreint, mal embrasse.  

Dans mes bras mon amour,

Façon tango, un peu java.

Mais pas de trop en cas…

Corps encore pour toujours.

 

Il faut battre son frère quand il a chaud

Caïn le savait bien

S’il a battu Abel.

Si tu prends la chandelle,

Méfies-toi de l’ancien.

 

Les bons amis… On peut compter les bons.

Compte d’ami c’est con.

Compter ses amis c’est,

Pour le moral, flatter,

Mais en tous cas fécond.

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 13:48

De l’aube au crépuscule, de l’aurore à la nuit,

Nous traversons la vie.  Nous nous enrichissons

L’esprit et la mémoire et nous nous nourrissons,

Et nous accomplissons nos tâches et puis… l’ennui.

 

Jour et nuit, nuit et jour, nos rêves les plus fous,

Nos désirs, nos souhaits, ne sont pas accomplis.

Nous les enfouissons, trahis, ensevelis

Dans la raison, l’oubli de l’éternité floue.

 

Au fil de l’eau s’en vont les souvenirs d’hier,

Ils n’ont pas retenu notre attention fragile.

De ce livre de vie, de ces pages futiles,

Il reste peu de choses dont on puisse être fier.

 

Quelques images fuient nos pensées éphémères.

Elles semblent dérisoires et font partie des rêves

Qui occupent nos nuits et nous hantent sans trêve.

Images aperçues, sensations douces-amères.

 

L’humanité survit du malheur des hommes.

Une vie crée la vie, c’est la pérennité

De soi-même et des siens, la folle activité

De la nature humaine dans le grand vélodrome.

 

Quand arrive le temps de sauter l’autre rive,

Le passage est à gué ou bien tumultueux.

Traverser le miroir et découvrir heureux,

La légèreté de l’âme que la Lumière avive.

 

Qu’y a t-il donc après ? C’est toute la question

De la vie, de la mort et du pourquoi des choses.

Tout à sa raison d’être, admettons-en la Cause,

Nous en sommes l’effet comme une réaction.

 



Jean-Charles Theillac

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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 23:43

Pompier, sapeur ? De rien merci !

Sapeur pompier, bon pied, bon œil,

La peur pompée, mon pied voici.

Sa peur, son pied, voilà l’écueil.

Vigiles urbani, à l’époque

Libertini ensuite à Rome,

Subir les fumées qui suffoquent,

Sauveurs de la vie du forum.

Ils sont toujours Libertini
Très urbani, « ité » en plus.

Urbanité, c’est pas fini,

Humanité au dépourvu.

Courage à eux les courageux,

Péri certains, des gens sauvés.

Dévoués à tous malheureux,

Même aux heureux ils sont portés.

Pimpon, pimpon, bobo ici.

Allo 18, j’peux plus sortir.

Le feu au cul, ça marche aussi.

Pimpon, pimpon, faut réfléchir.

Pompin, pompin, la grande échelle

Est déployée, le froid et l’eau,

Le feu, la fumée, c’est mortel,

Tiens bon la rampe et sauve ta peau.

Sauver ou périr, c’est le pari,

Cruel dilemme, que ce constat.

Sauver, les corps endoloris.

L’enfer du feu en postulat.

 

Respect, Messieurs, soldats du feu.

Votre mission, avec bonheur.

C’est un métier, un devoir que

Vous remplissez, avec honneur.



Jean-Charles Theillac
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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 17:40

La Légion est notre Patrie.

C’est l’engagement que prend tout légionnaire,

Entrant au servic’ de la Légion Etrangère.

Au-delà de son temps, c’est sa vie qu’il engage.

Il restera marqué le reste de son âge.

Il y a des légendes, il y a des faits d’armes.

Il y a des hommes qui ont fait son histoire.

Mais il y a aussi, trop de sang et de larmes,

Versées aux champs d’honneur, combats expiatoires.

Ces hommes portent en eux les lauriers et couronnes,

Des conquêtes passées inscrites au frontispice,

A la gloire des hommes  qui ont fait Camerone.

Symbole de cette arme, bravoure et sacrifice.

On doit le constater, ce qui unit ces hommes,

Au-delà des querelles et des mots pour les dire,

Ce sont les valeurs nobles portées pour maintenir

L’esprit de la Légion , et le respect de l’homme.

Amitié et respect sont bien les maîtres mots

De la vie d’un ancien comme mon ami Robert

Qui parle rarement de son passé d’hier,

Mais porte ses valeurs chaque jour au plus haut.

Pour qui le connaît pas, on ne penserait pas

Qu’il portât des galons dans cette armée d’élite.

Il est sobre de mots, de ses actes émérites,  

Il fait humilité, mais pas mea culpa.

La Légion Etrangère hante certains esprits

Au point de provoquer des confusions gênantes.

La discrétion des uns,  palabres et grigris

Des autres en guise de fanion, très ennuyantes.

D’authentiques soldats, courageux combattants,

Rompus à tous les coups tordus de leurs missions,

Vous pouvez être fiers de votre képi blanc,

Des valeurs défendues, au nom de la Nation.

Jean-Charles Theillac

13 novembre 2006

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 17:02

J'ouvre mon blog à une jeune femme qui m'est très chère. Nous avons partagé notre enfance de "la Cavée", où nous avons laissé d'innombrales et merveilleux souvenirs.

Perdu dans le lointain,
Ce passé enfantin
Au goût de mirabelles,
Cette mémoire diffuse

De larmes et de querelles,
Cette douceur ancienne
De caresses et de seins,
Par vagues sensuelles,

Mon corps s'en souvient.
Il ne s'agit pourtant
Que d'un simple mirage :
Mes violences d'hier,
Mes émotions d'enfant,
N'appartiennent qu'à celle
Qui s'est tue doucement.

Que reste-t-il de tout ce qui fit ces plaisirs,
Des jours interminables qui maintenant me fuient ?
J'aimerais à loisir perdre un peu de mon âge
Et retrouver, sereine, ces jouissances enfouies. "

Dominique GRASSI

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 14:19















C’était un p’tit chemin encaissé, cahoteux,

Bordé des deux côtés d’immenses peupliers.

On l’app’lait la cavée. Ses bas-côtés ronceux

Lui donnaient un aspect bien peu hospitalier.


Pour nous rendre à l’école, il fallait l’emprunter,

Pour joindre la grand rout’ qui menait au village.

C’était un cauchemar l’hiver de le monter.

Nous n’en menions pas large, dans ce maudit passage.


Des sortes de cavernes subsistaient de la guerre,

Nous les connaissions bien pour y jouer l’été,

On pouvait supposer qu’ell’s servaient de repaires

Aux voleuses d’enfants, à quelques égarés.


A cette évocation, l’enfant qui est en moi,

En frissonne encor’, mais avec nostalgie.

Car c’était ma jeunesse et c’était mon chez-moi,

Ma vie, mes jeux, mes peurs, mes joies et mes soucis.


Des joies, il y en eut. Des rendez-vous coquins.

On découvrait le monde, on découvrait la vie.

Nous nous autorisions des gestes un peu taquins

Sans oser trop en faire. Désirs inassouvis…


Nous fumions du sureau, pour imiter les grands,

Nos jeux étaient naïfs, mais nous étions heureux

D’être ensemble à l’abri des manants et passants,

Depuis notre cachette au bord du chemin creux.


Aujourd’hui ce chemin ressemble à tous les autres,

Les peupliers, les ronces, les sureaux et les trous,

Disparus. La cavée ne sera plus la nôtre,

On n’y trouvera plus trace du loup-garou.

 

Jean-Charles Theillac

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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 16:00

C’est peut-être à Francis(*) que tu dois ton prénom.

Aux yeux du monde antique, elle était le symbole

Du bonheur, du bien-être. Une fleur de renom,

Qui dénoue les angoisses et rend l’âme frivole.

 

« Toi si jolie » disait la chanson, et c’est vrai

Que tu l’es et en plus, tu respires la vie,

L’amour et la tendresse et le charme discret.

Je n’imaginais pas que tu souffrais ainsi.

 

Putain de carambole, qui, un jour t’as meurtrie.

Elle t’a laissé la vie, mais pas la liberté.

Souffrir, mais en silence, braver les railleries,

La douleur indicible et garder la fierté.

 

Marjolaine fragile, belle plante de femme,

Ton humour reste vif et ton esprit navigue

A travers ta pensée et de beaux états d’âme.

Garde le cap en toi et combats la fatigue.

 

Tu préfères, semble-t-il, à tout propos en rire

Plutôt que d’en pleurer et être malheureuse.

Tu veux faire oublier ton douloureux martyre,

Et ne plus y penser pour être enfin heureuse.

 

Reste ainsi Marjolaine, ton âme te va si bien,

Ainsi que ton allure et ton port de princesse.

Si j’avais le pouvoir du divin magicien,

Je referais ton monde pour que ta douleur cesse.

 

 

Jean-Charles Theillac

 

(*) Francis Lemarque

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