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Dans ma rue

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 17:16





Une vie tout entière se tient dans ce regard

C’est celui d’une femme qui passe dans ma vie

Dans ses yeux on perçoit une assez longue histoire

Où le bonheur n’a pas toujours été servi

Je veux vous parler d’elle et de son beau regard

Qui m’a bouleversé et me fait vivre un rêve

Inespéré et beau d’un matin qui se lève

Sur un monde nouveau que l’on doit au hasard.

Ce hasard là d’ailleurs, je n’y crois pas du tout

Il ya une raison à toutes ces choses là

Que la raison ignore, pour qu’il nous arrivât

Une telle rencontre, un rendez-vous si doux.

La sensibilité à ce point ressentie

N’a pas d’égale ici, elle relève des songes

Presque de l’utopie, du domaine des ondes

Qui portent la pensée, comme la télépathie.

Les phrases prononcées, les discrètes intentions

Le ton qui les emporte comme une feuille au vent

Qui s’unit à l’éther jusques au firmament

En suspendant le temps des paroles passions.

Je sais très peu de choses sur cette jolie femme

Le courant romantique, comme un torrent fougueux

A boul’versé son cœur et fait de cette dame

Une grande amoureuse au regard malheureux

Jean-Charles Theillac

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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 18:27

Une larme coulait sur ses joues rebondies.

Un long sanglot profond semblait venir du fond

De son âme meurtrie et battue par la vie,

Comme un coup de tonnerre roulant à l’horizon.

 

C’est la désespérance de cet instant précis

Dont je me souviendrai, en y pensant toujours.

Quand on n’a que les mots pour offrir en secours,

C’est bien peu consoler pour ôter les soucis.

 

Un rayon de soleil éclairait ses grands yeux,

Pleins de larmes encor’, ils en semblaient plus beaux.

Au creux de mon épaule, elle eut un gros sanglot

Qui me fit ressentir un moment délicieux.

 

Ses deux bras m’enlaçaient et m’étreignaient si fort

Que j’eus la sensation qu’elle m’aimait encore.

Mes mots l’avaient calmée et j’en étais heureux.

Son visage s’éclairait d’un regard malicieux.

 

Elle m’offrit un baiser, un vrai baiser d’amour.

Elle m’avait retrouvé, tout semblait oublié.

Son chagrin, ses malheurs, n’étaient plus ses alliés,

Désormais l’espérance habillerait nos jours.

 

Jean-Charles Theillac

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 13:23

Tous deux fils d’Abraham, l’un Sara l’engendra

L’autre naquit d’Agar, la servante du père.

Ils étaient donc frères que la vie sépara,

Vers des destins humains ne se ressemblant guère.

 

Quand l’un disait Salem, l’autre disait Shalom

 

Tous les deux sont sémites, de culture commune.

Ancêtre des Hébreux, Isaac est l’aîné.

Ismaël, des Arabes, en devient la lignée.

La Paix entre les deux est-elle inopportune ?

 

Quand l’un disait Salem, l’autre disait Shalom

 

Tous, ils parlaient d’entente et de bons sentiments,

Mais si l’un parlait « paix » , l’autre répondait « guerre ».

De la même région, ils défendaient leurs terres,

Les uns contre les autres et réciproquement.

 

Quand l’un disait Salem, l’autre disait Shalom

 

N’était-il pas possible d’échapper au trépas

De milliers d’innocents et de vaillants soldats,

Sacrifiés sur l’autel de la pensée extrême

Chacun voulant un bout de la Jérusalem.

 

Quand l’un disait Salem, l’autre disait Shalom

 

Une terre commune aux valeurs fraternelles,

Pour un pays fécond dans une paix nouvelle.

Utopie désuète ou bon sens commun ?

Il faudra bien aller vers un autre demain.

 

Quand l’un disait Salem, l’autre disait  Shalom

 

Quand l’un dira je t’aime, moi non plus dira l’autre.

Salem, Shalom, la Paix, messieurs les bons apôtres.

Qu’un vol de colombes envahisse vos nuits

Et fasse de vos rêves, un salut pour autrui.

 

Salem, Shalom, la Paix.

 

 

Jean-Charles Theillac

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 22:32

Sentiment de désir, c’est un  vide à remplir.

Assouvi, il devient un très beau souvenir.

Avant qu’il ne s’éteigne, étais-je plus heureux ?

Ou quand il fut comblé, un après vertueux.

Désirer c’est surtout exprimer un vouloir.

Je désire donc je veux, faut aussi le pouvoir.

Le désir en question, n’est en rien capricieux,

Il évoque avant tout le désir amoureux.

Il est fort, il est beau, rien n’atteint son pareil,

Et puissant comme le feu qui couve et puis s’éveille.

Il est plein de mystère, sauf l’imagination

Qui nourrit l’irréel jusqu’à la tentation.

Désirer c’est aimer, jusqu’à l’inexprimable,

C’est atteindre l’Olympe des pensées ineffables.

C’est souffrir beaucoup de l’absence de l’autre

Et vivre une galère disant des patenôtres.

Le désir assouvi est parfois décevant.

Ce n’était dans ce cas qu’un vilain chenapan

De mânes s’amusant, à me laisser penser

Qu’à l’être désiré, je pouvais en rêver.

Mais acceptons l’augure que cela fut royal,

Et puis que par bienfait, l’autre en pensées égales,

Le désir est alors un sentiment divin

Et mérite autre chose, qu’un traitement mondain.

 

Jean-Charles Theillac

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 16:12


 

Le jour de ses obsèques, de grands esprits ont lu

D’élogieuses et savant’s louanges à son encontre.

Je ne peux donc avoir, pas de malentendu,

L’insolente superbe de vouloir aller contre

C’est au petit matin d’un jour si ordinaire

Que tu t’en allé rejoindre ton Seigneur.

Tu consacras ta vie à tous les pauvres hères,

Et construisis des lieux où régnait la chaleur.

La chaleur de ton cœur, ton regard et tes yeux,

Ne  pouvaient pas cacher, ton amour pour les Hommes.

Ton Verbe était si juste, quand tu parlais de Dieu

Que le peuple écoutait, n’y mêlant pas l’opium.

Tu portais ton symbole partout où tu allais,

Tu savais profiter des micros, des télés.

Les médias pour ton œuvre, ouvraient grand leur Palais,

Et tu y rayonnais comme un astre étoilé.

Maintenant que tu sais où tu es arrivé

Dans la grande Lumière, près de l’Etre éternelle,

Reposes toi enfin d’une vie achevée,

Et met les malheureux sous ta sainte tutelle.

Jean-Charles Theillac

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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 17:26














Un petit fils ? Un’ petit’ fille ? Je ne sais pas.

Pas encor, incertain, après douze semaines.

Mais sa main, je le sais, elle est là, je la vois.

Elle nous dit, semble-t-il, attendez que je vienne.

Peu importe d’ailleurs qu’il soit mâle ou femelle.

C’est un être nouveau, un enfant  de ma fille,

Un enfant de l’amour, peut-être un prix Nobel.

Que cette âme noble et belle, vienn’ dans notre famille.

Nul ne sait de sa vie ce qu’il en adviendra.

Une bonne santé, une tête bien faite,

Et le reste sera et fera ce qu’il doit.

C’est ainsi va la vie, jour après jour refaites.

Nous allons lui offrir une terre en chaleur

Et des glaçons qui fondent, une marée qui monte

Un av’nir incertain, des conflits ravageurs

Des sous dessus dessous, à ce point là, j’ai honte.

Cette main qu’il nous montre nous met peut-être en garde,

Ou nous fait un salut, comme un « bonjour la vie ».

Son profil apparaît, sa naissance me tarde,

J’eus préféré pour lui, inventer l’utopie.

 

Jean-Charles Theillac

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 21:51

Avez-vous mes amis la e-médiatitude ?

C’est dans l’air de nos temps, le e-comportement,

C’est flâner sur la toile et immédiatement

Avaler, digérer, toutes ces platitudes.

Le e-média te ment !

 

Les guerres de par le monde, les affaires financières,

Le dessous du dessus et réciproquement,

Le texan de Bagdad et son gouvernement

Dont la médiocrité est sa seule conseillère,

Le e-média te ment !

 

Les promesses répétées de tous nos candidats,

Sans cesse remises en cause, faute aux tâtonnements,

D’incapables élus peu souvent éminents

Des bancs de l’Assemblée trop souvent flagada.

Le e-média te ment !

 

Dans les champs, dans les prés, dans nos belles campagnes

Ont épand des engrais pour cause d’engraissement

De l’herbe, des plantes, et quelques dominants

Faut bien nourrir ces gens, et leurs quelques compagnes.

Le e-média te ment !

 

De cette grippe aviaire il n’en est plus question.

On l’attend de pied ferme, semble-t-il pourtant.

Saurons-nous prévenir ce grand fléau à temps ?

Il faut pas affoler tout’ la population.

Le e-média te ment !

 

Je salue les Legrand, ces frères qui combattent

Pour que la dignité des hommes soit vraiment

Reconnue et rendue, après tant d’errements,

De tergiversations et de lois scélérates.

Le e-média te ment !

 

C’est dans l’aire du présent que la question se pose.

Certains pourtant échappent  au mauvais traitement,

Jusques au fond des choses, ils creusent éperdument,

Triturant la pensée afin qu’un nid éclose.

Le e-média te ment !

Mais pas immédiatement.

 

Jean-Charles Theillac

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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 18:32

Ce début 2007 commence à point nommé,

Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’obligea

A rejeter la clope avec ses voluptés

Mon petit cœur hélas a subit des dégâts.

Histoire de ventricule, de valve et d’oreillette

Y’a des fuites partout et des fibrillations,

A gauche comme par hasard, côté des galipettes,

C’est la faute à Ségo et à ces élections.

Mon pauvre cœur tient bon, l’heure n’est pas venue

D’arrêter ton office, de battre et de combattre

A chaque heure de ma vie, je t’en prie, continu.

Laisse-moi regarder encore le grand théâtre,

Ses ombres, ses querelles, ses coups bas, ses beautés,

Pour apprécier la vie, oser la Liberté.

 

Jean-Charles Theillac
3 janvier 2007

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25 décembre 2006 1 25 /12 /décembre /2006 22:59

Les sentiments confus que mon cœur ne les flatte,

Sont des épines plantées dans le sein de mon âme.

Telles des banderilles affublées d’oriflammes

Blesseraient le taureau avant qu’il ne combatte.

Dans ses yeux, je ne vois de la mansuétude,

Pas l’ombre d’un regret, pas le moindre remord.

Ai-je donc tant failli qu’il me faille un effort,

A chaque instant de vie marquée par l’habitude.

Proie facile et docile dans sa ménagerie,

Portrait robot du noir de son imagerie,

De nos jours et nos nuits, tirons l’enseignement,

Qu’il est venu le temps de faire taire les armes.

Pour la paix désirée et l’arrêt des errements,

Retrouver de la vie la couleur et le charme.

 


Jean-Charles Thellac

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 23:53

Sans domicile fixe, sans amicalité,

Seul, égaré dans la nuit glacée de l’oubli,

Il arpente le quai, son sac à dos sali,

Délavé, chahuté, usé d’avoir trainé.

 

Ce soir il fait très froid, un vieux bout de carton

Et une couverture serviront à passer

La nuit de tous les maux et de tous les dangers.

Un recoin à l’abri des regards et des gnons.

 

Un litron dans le sac sera son seul repas.

La Lune toute ronde éclaire cette nuit

Qui sera sa dernière. Sur le coup de minuit,

Le tocsin de la vie, en lui, retentira.

 

On le retrouvera comme il s’était couché.

Engourdi dans le froid et figé par la mort.

Il en avait fini. Il partit sans remords,

De cette pauvre vie qui l’avait bien lâchée.

 

Et l’on s’étonnera et l’on se posera

Des questions à la con, des remarqu’s imbéciles.

Et la nuit et le froid offriront leur sébile

Au prochain SDF, dans l’oubli du trépas.

 

N’avons-nous pas un toit pour tous ces pauvres gens ?

N’est-ce pas un devoir que de les abriter ?

Couchons sur parchemin cette banalité,

Tout citoyen a droit à un toit, un auvent.

 

Je vous l’avais bien dit, les questions à la con

Ne m’ont pas échappées. Cinquant’ quatr’, l’abbé Pierre

Avait tout deviné. Cinquante ans de prières

Et ils meurent à nos portes, nous dans notre cocon.

 

Je n’ai pas les moyens ni même la réponse,

Mais malgré tout je crie, je vocifère, je lance,

Indigné et meurtri, à la bonne conscience

De ceux qui peuvent agir, un grand coup de semonce.

 

 

Jean-Charles Theillac

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