19 mai 2008
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J’ai mon ami Bernard qui des mâtines sonne
Comme il se doit, très tôt, pour me rappeler que
A trop « taper » dessus, on ne convainc personne,
Ni même Sarkozy le premier des « piqueux ».
On ne prête qu’aux riches. Grande est la solitude
Des maîtres de ce monde, qui ne seront châtiés,
En regard du respect, qu’ils ont pour habitude
D’avoir ou non voué, à leurs administrés.
Démocratie oblige, dans le cadre des lois,
Chacun peut s’exprimer, flagorner, critiquer,
Peut-être un peu gaulois, mais de très bon aloi.
Le sonnet est un art, par très peu pratiqué,
Il laisse à penser que…, la concision impose
L’économie des mots, pour servir la prose.
Jean-Charles Theillac
19 mai 2008
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Le sonnet du jour
18 mai 2008
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Madame Ségolène s’est enfin décidée
A s’engager dare-dare dans la péesserie,
Que déjà les couteaux aiguisés d’affidés,
Sont brandis dans son dos, menaçants et nourris.
Quatre ans de Sarkozy et quatre ans de Sego
C’est comme l’éternité, c’est très long sur la fin,
Et pendant ce temps là, au repas des bobos,
Le citoyen baba restera sur sa faim.
La voie des «sauve qui peut» sera alors ouverte,
Pourront s’y engouffrer, les déçus d’uns et d’autres,
A force d’en vouloir, on augmente les pertes,
D’ici ce temps, peut-être, un sauveur, un apôtre,
Regardera plus loin que le bout de son nez
Pour que le citoyen participe au « dîner ».
Jean-Charles Theillac
18 mai 2008
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Le sonnet du jour
17 mai 2008
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J’ai un curieux malaise, un sentiment bizarre,
Quand je l’entends parler, quand je vois tous ses tics,
Pourquoi j’ai l’impression de vivre un canular ?
Jusqu’où peut-il aller, pour flatter son public.
« Mettez-vous à ma place » ! A t-il coutum' de dire.
Mais on ne veut s’y mettre ! C’est à vous d’assumer
La charge pour laquelle on vous a désigné,
Où tant de gens bobos, veulent vous voir « grandir ».
Un problème, une loi. Au temps des rois au moins
Au rythme du cheval, circulaient les nouvelles,
C’est de la «réformite», dont vous êtes atteint.
Prenez le temps des choses et le temps de penser.
L’Histoire à tout son temps, elle est presque éternelle
Et ne retiendra pas les excès insensés.
Jean-Charles Theillac
17 mai 2008
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Le sonnet du jour
15 mai 2008
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C’est morose aujourd’hui, c’est la fête à Denise,
Et je n’en connais pas. C’est idiot, car les Roses
J’avais une rime riche et fleurie, exquise.
Bon, j’attendrais fin août, pour lui montrer ma prose.
Il n’a pas d’pot, Sarko. Des députés absents,
D’autres qui se rebellent, Coppée est diplomate.
Les réformes trébuchent dans un climat grinçant,
« Mets de l’huile » sur la chaîne, c’est bon pour l’audimat.
Où en est le P.S ? Se rabiboche-t-il ?
Et François de Navarre, celui qui horripile ?
Et le p’tit Olivier, il s’habitue aux planches ?
Méfiez-vous les quinquas, ouvrez grands vos quinquets,
La L.C « air de rien » voudrait bien sa revanche,
A trop tournicoter, on reste sur le quai.
Jean-Charles Theillac
15 mai 2008
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Le sonnet du jour
14 mai 2008
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Sur Canal+, Catherine Pégard, conseillère politique de Nicolas Sarkozy :
"Ce qu'il n'apprécie pas, c'est d'être caricaturé. La critique, si elle est justifiée, est légitime.
La caricature ne l'est pas, pour n'importe quel journaliste"
« ... Au bout d'un an de présidence, le regard que je peux porter sur le président de la République
et sur son travail peut présenter un petit intérêt » (sic)
Je vous disais hier, Sarko, premier du nom,
N’aime pas que l’on « croque » les idées qu’il évoque
Et les caricatures dénaturant l’action
Qu’il mène en notre nom, pour sauver la bicoque
Cyclone en Birmanie et le séisme en Chine,
Le schisme à l’assemblée et la croissance en berne
Point trop n’en faut ! Des couacs, des couteaux dans l’échine,
Des soucis au château, il faut bien qu’il gouverne !
Notre pouvoir d’achat, la hausse des pensions
De retraite des vieux qui n’ont que des patates
A croûter dès le 15, because la bourse plate
Et la montée des prix à la consommation
Pour dix balles, t’as plus rien, une baguette, le journal
Et il en manque encore… Et rien de plus banal…
Jean-Charles Theillac
14 mai 2008
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Le sonnet du jour
13 mai 2008
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Un sonnet d’honneur à mes amis québécois
Qui me font l’honneur et un plaisir immense
De visiter mon site et d’y lire mes défiances
Face aux dérives des politiciens matois.
C’est à Michaëlle Jean, gouverneure générale,
Que mes lauriers iront, pour sa simplicité,
Sa classe, sa gentillesse naturelle héritée
D’ancêtres enchaînés par le joug féodal.
Ma future chevauchée sera plus sémantique
Notre premier diseu « supporte » la critique
Mais ne tolère pas la « vil’ » caricature.
Y’a du chômage dans l’air, le croqué du croquis
En a marre d’être pris en défaut de culture.
Aurait-il décidé de nous la jouer « marquis » ?
Jean-Charles Theillac
13 mai 2008
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Le sonnet du jour
12 mai 2008
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Voir Dès la rentrée prochaine, nous petits vont apprendre
L’histoire de l’esclavage ainsi que les souffrances
Endurées par les peuples colonisés de France
Qui pendant très longtemps, n’ont cessé de l’attendre.
Ce jour, le vingt trois mai, n’en déplaise à Jacquot,
C’est la commémoration de l’abolition
De l’esclavage et ses dérives à propos
Des blessures à l’âme et des compromissions.
Ça fait un bail pourtant que les livres d’Histoire(*)
Proposent aux enseignants de parler de cela.
Enseigner est un art qui forme la mémoire
Des petits jusqu’ aux grands, des cancres au doctorat.
Rappeler leur devoir à des maîtres suppose
Qu’ils ne l’ont pas rempli. C’est l’effet ou la cause ?
(*)2002
Jean-Charles Theillac
12 mai 2008
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Le sonnet du jour
10 mai 2008
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Voir... Ça suffit maintenant, arrêtez vos sarcasmes
Sinon je finirai Sarkozien pour de bon.
Ces médias qui nourriss’nt de malheureux fantasmes,
Des colonn’s étalant des sondages sans fond.
Alors que tout augmente, il la joue à la baisse,
Sa popularité. Il ira la chercher
Par les dents, s’il le faut. Non mais alors ! Espèces
De canidés du net, aboyeurs mal léchés.
Les sondages à la baisse, c’est la faute à la Presse
Et la hausse des taux, c’est la faute à Sarko ?
Hâtons le pas mes frères, il n’est jamais trop tôt
Pour glorifier un Prince avec délicatesse.
Y’a du Poutine en lui, s’avez pas remarqué ?
Un peu de Bush aussi…C’est pas un peu risqué … ?
Jean-Charles Theillac
10 mai 2008
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Le sonnet du jour
9 mai 2008
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Voir... En ch'ti : le diseu De « bavard » à diseu, comme les tragédiens
Il ne lit plus ses textes, il lit ses « porte-plume »
Quand ce n’est pas le cas, c’est au ras du bitume
Qu’on reconnaît l’auteur des bons mots sarkosiens.
Comme nul n’est tenu de penser ce qu’il dit
Avoir un Président qui nomme un con, un con,
Voire connard parfois, c’est plutôt « pain béni »
Pour les bonnes gazettes, ces sacrés trublions.
Chez ces gens là, Monsieur, on ne caus’ pas, on lit
Les textes de ses scribes, qui doivent bien rigoler,
A rectifier le tir, des promesses passées.
S’il advenait un jour que la vox populi
Décide d’en finir avec ces prosaïques,
Ce serait pour le coup la nouvell’ République.
Jean-Charles Theillac
9 mai 2008
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Le sonnet du jour
8 mai 2008
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On reparle à nouveau du devoir d’ingérence
Pour sauver de la mort des milliers de Birmans
Victimes d’un cyclone et d’un gouvernement
De militaires fantoches, en pleine déserrance.
Ces pauvres gens, birmans, nous attendent et nous prient
De sauver leurs enfants par des vivres et du riz,
Magne-toi mon Nanard, l’affaire va aller loin
Met Sarko sur le coup, il va en faire du foin !
Bras ballants, bien au chaud, dans nos douces chaumières,
On « enterr’ » les cadavres, à mêm’ les tristes eaux.
Pour ne pas regarder et baisser les paupières,
Réagir, mais comment devant un tel fléau !
On en fera un film ou encore un bilan,
Bien petits sont les hommes et bien faible l’élan.
Jean-Charles Theillac
8 mai 2008
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Le sonnet du jour