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Dans ma rue

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 20:46

 

Quand il apparaîtra, ce long tunnel sombre,
D’où jaillira, sublime, le halo lumineux,
Il faudra se hisser, se glisser comme une ombre,
Mue par la volonté d’un destin radieux.

Je quitterai mon corps, sans remords ni rancune
Et la vie matérielle, sur la terre d’Adam,
Vers un état lumière, une douce lagune
Où le temps et l’espace, ne sont pas signifiants.

Impalpable divin, conviction personnelle ?
Nous qui n’en savons rien, nous en avons l’instinct.
Après moi, le néant, plus rien n’a de réel ?
Le souvenir pour l’un, pour l’autre le trentain !

Le trouble et l’embarras, est de s’imaginer
Attaché à une âme depuis le premier jour,
Qu’ell’ soit notre conscience et notre destinée
À
tout jamais ancrée aux pieux de l’Amour.

Certains esprits pourtant, viennent rompre la chaîne
Des évolutions lentes et des métamorphoses,
Pour nous faire douter ? Destinées incertaines
De la pensée des Hommes et du pourquoi des choses.

Ce Dieu de l’amour dans la sérénité
De l’univers divin, n’est pas semblable à l’Homme
Mais il en est l’essence de même affinité
Qui nous donne l’envie d’être son post-scriptum.

4 octobre 2009

Jean-Charles Theillac

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 10:04

C’est le goût des raisins
Et la nature des sols,

Que l’on met dans ces vins

Pour une farandole.

Stylés, câlins, gouteux,
Ils s’éclatent au palais

Pour y mettre le feu,

Enchanter le goulet.

Ni collé, ni filtré,
L’expression reste vierge

D’attentions accoutrées

Que des manants gambergent.

Lentement, patiemment,
Ils sont élaborés

Pour le printemps suivant

Par des gens timorés (*).

Des coteaux du Jura
Aux vins francs de la Loire,

Des cépages Syrah

Et des grenaches noirs.

Roussillon, Languedoc,
Vins du Rhône et de Saône

De Provence et Médoc,

Ils gagnent l’hexagone.

Fruités et naturels,
Ils diffusent les goûts,

Les odeurs immortelles,

Du raisin dans ses moûts.

Aux "sourires de Dante"
Apprécier l’harmonie

Des saveurs envoûtantes

Par des vins insoumis.

*) En vieux français : très scrupuleux

 

Le 27 septembre 2009
Jean-Charles Theillac

 

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 15:22


Sur la plage, en été, s’étalent et se contemplent
Les corps à demi nus de nymphes et de grâces,
Dévotes impénitentes du dieu Râ, dans son temple,
Attendant, éperdues, fidèles à sa paroisse,

Qu’il veuille les brunir, sans trop les faire souffrir.
Exhibition de chair en offrande aux commères,
Nobles académies et grands éclats de rires,
Et des cris des enfants dans les rouleaux de mer.

Quand le dieu du jour sombre, vers l’horizon en feu,
C’est l’instant où l’ombre de son corps disparaît,
Où la crête des vagues entame un pas de deux,
Argenté dans les moires n’offrant que des regrets.

Ces mouettes obscènes, friandes d’immondices,
Tournent et volent repues et remontent le cours,
Avant de revenir se nicher sur la lice,
D’une plage encore chaud’, des souvenirs du jour.

Les ténèbres s’installent, pleines de leurs frissons.
Les mystères de la nuit, les plaisirs et les peurs,
Habillent les ennuis des couples polissons,
Aux confessions intimes, aux promesses de cœur.

Ces grands râteaux sassant le sable du matin,
Rendront à l’estivant un estran praticable,
Débarrassé, lavé des souillures d’instinct,
Qu’à nouveau cette plage, n’offre à lui, que du sable.

Jean-Charles Theillac

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 23:37
Rien
Rien de rien
Je n’aime rien
Je ne vois plus rien
Je ne ressens plus rien
Tu ne me fais rien
Tu ne sais rien
Rien de rien
Rien ?

 

Bien
Rien de bien
Je t’aime bien
Bien peu pour mon bien
Les misères de tes biens
Suffisent à ton bien
Etre un peu bien
Mal ou bien
Bien ?

 

Sur
Je suis sûr
Rien de bien sûr
Ta douce morsure
Avant cette mort sûre

Fatale luxure

Tu me susurres
Es-tu sûr ?
Sûr.

Mais
Mois de mai

Emoi de mai

Que sait-on des mais

Et puis zut désormais

Je n’en peux plus mais

De ces mois de mai
Ferme ta maie
Non, ta maie
Mais !

Heur
Pour des heurts

Grand bonheur

D’un petit malheur
Aimé partout à l’heure
Ou la demi-heure

Pour un metteur

Visiteur
Peur ?

Femme
Rien d’infâme
Pour que mon âme
Se damne et s’enflamme
Pour cette belle dame
Qui hurle et se pâme
Et dans les drames
No déclame
Femme.

 

 

Jean-Charles Theillac

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 16:51


Orelsan : la controverse

Le rap dérape et les mots claquent

Comme un fouet, comme un ressac.
Il faut choquer, il faut croquer,
Dire sa haine et provoquer.
 

Des signifiants insignifiants
Pour des chanteurs déficients,
Deuxième degré un peu facile
À
disculper les imbéciles.

Des mots qui tuent comme des couteaux
Qui saignent et tuent les animaux.
Des promesses de maux et puis
Des baffes dans sa gueule, du bruit !

Bavardages d’espoirs déçus
Ou ratage de ‘’pied au cul’’
Rapetissant d’idées reçues
Le ‘’rap art’’ naît, c’est du vécu.

Rapeur sans peur et sans reproche,
Rapeux des rues dans tes galoches
Danse et chante ta vie qu’est moche,
Dignité et respect, Gavroche.

Tape et rap plutôt sur les cons
Ils ont la peau tannée, ces cons.
Les jeunes, les vieux et les caducs,
Qui, derrière ton dos, te reluquent.

Un jeun’ rapeur, ça leur fait peur,
Tant pis pour eux, sont pas à l’heure.
La Liberté n’est pas un l’heur

Et les censeurs, des débiteurs
(*).

Jamais contents, toujours rebelle,
Mets pas ton cœur et ta cervelle
À tes chimères souvent cruelles,
À tes instincts qui te harcèlent.

Chante l’amour et ses caresses,
La volupté et la tendresse.
Parle de formes et pas de fesses,
Pas de sale pute mais de drôlesses.

Je ne suis pas ton ennemi,
Ne gâche pas ton énergie
A insulter, même à demi,
La femme, les filles, leur effigie.

 

(*) La Liberté d'expression ne se découpe pas en rondelles

Jean-Charles Theillac

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 16:06


Le revivrais-je encore ce baiser subreptice,
Que du bout de tes lèvres, tu me fis sans malice ?
Tes longs bras dévêtus m’enserraient contre toi,
Et mon âme enchantée a gravé cet émoi.


Je revois ton image, appliquée et sereine,
Ecrivant sur ce mur de ces lettres ‘’païennes’’
‘’
toilettes’’,  en déliés et pleins, comme naguère,
Enfants, nous tracions de bien beaux caractères.

Cette ‘’touche’’ artistique  se voulait ‘’l’ultima’’.
Y apporteras-tu quelques petits trémas ?
Cette variation de teintes et de tons,
Conçus par ton crayon et tes pinceaux fripons.

‘’Les sourires de Dante‘’ se nourrissent d’éclats
De ton rire amusé, de tes yeux ? Oh ! lala !
Ton aura marquera cet endroit délicieux
Qui n’atteindra jamais la beauté de tes yeux.

Et ces divins breuvages, à en devenir fou,
N’égaleront jamais, de tes lèvres, le goût
D’un baiser délicieux au parfum d’interdit,
Dérobé au détour d’un au-revoir béni.

Volatiles ambitions, éphémères passions,
Que me restera –t-il après tant d’émotions ?
Une photo jaunie à force de regards
Et une main tendue, vers ce curieux hasard.

Avant qu’elle ne retombe pour ne plus rien montrer,
Ni l’inconnu qui passe, ni la rosée des prés,
Regarde la pointer vers l’absolu divin
Essence de tout’ chose, muse des écrivains.

Jean-Charles Theillac

7 juillet 2009

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 11:45


"Les Sourires de Dante" place Michel Audiard à Paris 14ème

 ‘’Les Sourires de Dante’’ c’est un petit bistrot

Place Michel Audiard,  dans le Petit-Montrouge.

On y sert des verres, des bouteilles et des pots

Des blancs tous naturels des rosés et des rouges

 

Breuvages de terroirs de France et d’Italie

Qui vous ravissent l’âme, le palais et les sens

Sans compter ses fromages et son café Illy.

C’est un lieu convivial où fleure bon l’excellence.

 

Le maître de ces lieux, c’est notre ami Francis.

Il y répand les goûts les saveurs et l’ambiance

Qui auraient plu à Dante et même à Béatrice,

Accueillante et discrète, dans ce quartier de France,

 

On vous sert L’Antidote ou le Fruit du Hasard

Ou le P’tit Scarabée, Le pot de L’Effrontée.

Tous ces vins de plaisir à l’épreuve des Arts

Et des Lettres intimes à des ceps ventés.

 

Naturels et fruités, ils n’ont connu que l’air

Et la terre rocailleuse de belles vigneronnes

Déterminées, têtues qui demain plus qu’hier

Vinifieront raisins et grappes sauvageonnes.

 

Jean-Charles Theillac
21 juin 2009

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 10:08


La feuille est un petit journal impertinent et insolent qui porte sur la vie de la cité un regard particulier depuis presque vingt ans. Aura-t-on le bonheur de vivre son anniversaire dans la sérénité ?

 

Doit-on laisser « La Feuille » se faner en avril ?
Ce n’est pas la saison : ce temps d’effloraison

Où la sève répand son essence fertile

A travers les nervures jusqu’à la fanaison.

 

Cette Feuille rebelle, satirique, moqueuse

Est un petit journal qui paraît chaque mois.

On y chante potins et pensées persifleuses,

La vie de la cité du côté de chez moi.

 

La crise aurait frappé ce végétal moqueur ?

Que nenni bonnes gens ! Peu à peu ses lecteurs

Désertent la chapelle pour marquer leur humeur

Et aller voir ailleurs si la « soupe » est meilleure.

 

       Toutes ses vieilles branches à son chevet, mandées,

Ont fait un grand fagot pour éviter l’écueil

D’avoir à se couper et à se saborder :

Il faut greffer des pousses et sauver cette Feuille !

 

De derrière ce fagot, je ne sais ce qu’il fût

Décidé :  de planter ou de tailler la haie ?

Pourvu que l’on n’ait pas préféré la laitue

Au glorieux chêne à glands de Monsieur Beaumarchais*.

 

* Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur. 

8 avril 2009

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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 22:49

Je voudrais tant te dire que du fond de la mer
Remonte des chimères à me faire frémir.
Je voudrais tant te dire que du fond de la terre
Est un puissant tonnerre témoin de mon désir.

Je voudrais tout te dire. Qu’en tes yeux, le soleil
Eclaire de vermeil les raisins du plaisir.
Je voudrais tout te dire. Qu’en tes bras, je m’éveille,
Je te vois, je te sens et mon être chavire.

Je voudrais ressentir l’instant d’éternité
Où j’ai pu te saisir,  où tu m’as embrassé.
Enlacé dans tes bras, je me suis étourdi
De plaisir et de joie tel un amant ravi.

Je voudrais ressentir cette félicité.
Tu as su te blottir et je t’ai embrassée
Près du petit sapin, tu as senti ma peine.
Je n’étais pas Rodrigue mais tu étais Chimène.

Le pardon t’appartient, je l’attends et l’espère.
Réel est son mystère et mon chagrin certain.
Je t’aime, ma chérie. Je reviens de l’enfer,
Le paradis sur terre près de toi n’est pas vain.

Ne ferme pas ta porte, à la vie, à l’amour,
À
mon cœur qui n’attend qu’un signe pour toujours.
Nous parlerons ensemble et tu me comprendras,
Mon âme qui va l’amble a le désir de toi.


Jean-Charles Theillac

6 avril 2009

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 17:34

J-S Bach par M.Glen Gould


Exagérer n’est pas mentir.

Espérer n’est pas attendre.

Aimer n’est pas bénir.

Ecouter n’est pas entendre.

 

Des mots pour tous les maux et des croix pour après

Ou des croissants de lune pour sublimer nos nuits.

D’émeraude et d’émaux, cette boîte à secrets

Cachait comme il se doit, tous nos petits ennuis.

 

Regarder n’est pas voir

Jurer n’est pas tenir

Aimer n’est pas vouloir

Rendre n’est pas vomir.

 

Il y avait pourtant dans ce monde cruel

Quelques petits délires : de bas débats immondes

Et de très hautes tailles, pour les petits duels.

Infortune fidèle à l’aubaine du monde.

 

Détester n’est pas maudire

Circuler n’est pas mourir

Ressasser n’est pas citer

Appeler n’est pas chasser.

 

Une punaise rouge, quelques petits trombones,

Un élastique mou, un caillou en agate,

Côtoyaient un carnet de feuilles à colonnes

Et des notes en tous sens rédigées à la hâte.

 

Ecrire n’est pas dire

Jaser n’est pas parler

Blâmer n’est pas punir

Et ruer n’est pas nier.

 

Rebut de la mémoire des hommes et des pensées,
Cassette d’un trésor que le temps passé fige,

Petite boîte en bois qui recèle vertiges

Et peut être vestiges de lambeaux insensés.

 

Jean-Charles Theillac

7 mars 2009

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