Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dans ma rue

Créé en 09/2006, ce site a enregistré
35 314 piétons pour 116 030 vitrines vues.

 

Un poète qui ne dérange pas, ne sert à rien

Félix Leclerc

Recherche

Catherine Maisse

Les plus belles chansons de Catherine Maisse ont été rééditées en CD par mariannemelodie.fr

Histoire de roses
Les boîtes à musique
Chacun sa prière
Le temps des cerises
Paris...5 heures du matin
Voyage à Robinson

Pages

Annonces

Voyez en bas de pages, quelques oeuvres de mon ami

Contact

05 47 02 72 89
  jctheillac@gmail.com

7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 15:22


Sur la plage, en été, s’étalent et se contemplent
Les corps à demi nus de nymphes et de grâces,
Dévotes impénitentes du dieu Râ, dans son temple,
Attendant, éperdues, fidèles à sa paroisse,

Qu’il veuille les brunir, sans trop les faire souffrir.
Exhibition de chair en offrande aux commères,
Nobles académies et grands éclats de rires,
Et des cris des enfants dans les rouleaux de mer.

Quand le dieu du jour sombre, vers l’horizon en feu,
C’est l’instant où l’ombre de son corps disparaît,
Où la crête des vagues entame un pas de deux,
Argenté dans les moires n’offrant que des regrets.

Ces mouettes obscènes, friandes d’immondices,
Tournent et volent repues et remontent le cours,
Avant de revenir se nicher sur la lice,
D’une plage encore chaud’, des souvenirs du jour.

Les ténèbres s’installent, pleines de leurs frissons.
Les mystères de la nuit, les plaisirs et les peurs,
Habillent les ennuis des couples polissons,
Aux confessions intimes, aux promesses de cœur.

Ces grands râteaux sassant le sable du matin,
Rendront à l’estivant un estran praticable,
Débarrassé, lavé des souillures d’instinct,
Qu’à nouveau cette plage, n’offre à lui, que du sable.

Jean-Charles Theillac

Partager cet article
Repost0

commentaires