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Dans ma rue

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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 14:46

La communauté scientifique a décidé en 2006 d’exclure Pluton de la liste des planètes de notre système solaire.

Elle a été rétrogradée au rang inférieur de «planète naine», car elle ne correspond plus à la nouvelle définition,

plus restrictive, adoptée en 2006 par l’Union astronomique internationale (UAI)

Les huit planètes connues dignes de ce titre sont: Mercure, Venus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

 

Je lui avais bien dit qu’il fallait se méfier.

Je n’étais pas le seul à lui avoir confié,

Mes craintes et mes réserves, mes rêves et mes espoirs :

Qu’allait-il donc sortir de toute cette histoire ?

 

D’autres aussi ont dit d’un air dubitatif,

« Je n’en suis pas certain, il faut être attentif ».

À l’aube de ce siècle, aucune certitude

Ne venait étayer ce grand sujet d’études.

 

On en savait assez pour bien se prononcer.

Mais pas assez encore pour l’officialiser.

Allait-on l’annoncer comme une délivrance

Ou alors le cacher comme une manigance ?

 

Astronomiquement, elle était quelque chose :

Un objet, un glaçon, un caillou, une chose.

Du soleil, en orbite, elle faisait bien le tour.

Que de contours alors et d’allers et retours !

 

De cette réunion, le vote a été net.

Désolé mon Pluton, t’es plus une planète :

Un énorme glaçon plus petit que ma Lune,

Que veux-tu devenir, avec tant de lacunes ?

 

Deux cent quarante sept ans à parcourir le tour

De notr’ astre solaire, tu es dans l’arrière-cour.

Pour les petits enfants qui ont appris ton nom,

Dans leur cœur, tu seras toujours planète, Pluton.

 

Pour contenir ta peine, en guise de compagnon

Et de Lune, toi aussi, il te reste Charon.

Nous pardonneras-tu de t’avoir rejeté,

Comme un vieux satellite au rang des nainetés.

 

26 Août 2006

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 17:19

Le souvenir c’est comme un fruit des jours anciens.

On le prend pour goûter le passé et puis vient

En mémoire, nostalgie, envies, regrets, images,

Et puis rapidement, de curieux personnages.


Ils étaient oubliés et puis les revoilà,

Ne les ai-je point vus! Que viennent-ils faire là ?

Je voulais simplement  me souvenir d’hier

En envoyant au diable ces êtres et ces chimères.


Les douces nostalgies qu’évoquent ces retours

En arrière, de côté, sensation de velours,

Défilent dans ma tête, je ne peux les saisir.

Seule une sensation me fait croire au désir.


Sensation enivrante ou dépit amoureux,

L’un et l’autre pourtant ont un goût savoureux.

Car ils étaient le signe de quelques sentiments

Intenses et passionnés, et toujours excitants.


Et puis y’a les regrets de n’avoir pas été

A la hauteur des faits, des rencontres ratées,

Laissant un goût amer à ces réminiscences

Qui troublent mon esprit et font douter mes sens.

 
Ce fruit des anciens jours, que sont les souvenirs,

A parfois le toupet de vouloir me détruire.

Je ne lui en veux pas. Avant qu’il ne m’obsède,
Je passe à autre chose, et c’est ça mon remède

Jean-Charles Theillac

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 21:48


 


A Gégé LACASS’ Le Musée de la DDE

 

 

L’embouchure de l’Adour, tu en es Capitaine.
Tu en as vu passer, des patrons, des mitrons,
Des moins que rien, des presque tout, des mirlitons.
Ton talent t’a porté dans toute l’Aquitaine
Pour certains c’est Lacass’ et pour d’autres Gégé

Depuis trent’ huit années, tu as tout dessiné

L’été de la Saint Jean, t’en a fait un printemps.
Rappelles-toi Gégé quand l’Aviron perdait,

Peinait à progresser, tu restais l’espérant,

L’intransigeant, le défenseur, tu pardonnais.

 

Des mêlées chahutées, tu sortais le ballon.

En face ils regrettaient d’avoir mis les crampons.

Ta faconde pudique, nous garderons toujours,
Le souvenir ému de l’amitié sincèr’,
Nous refaisions le monde, nous refaisions nos guerr’s,
Mais toujours ce monde là était empreint d’amour.

Les murs de tes bureaux nous parlerons de toi.
Mais reviens-nous souvent nous parler de viv’ voix.

Que de grasses matinées, tu te prépares Gégé.
Pense à nous vers sept heur’s, et puis retournes-toi.
Qu’il est bon ce plumard, qu’il est doux ce matelas.
Penses à la DDE, et construis ton projet.

Il n’y’aura pas de ponts, de berges, de pontons.
Mais il y’aura sur’ment de très bons gueletons.

Le sac à terre, Gégé ? Nenni, que balivernes.
Ne laisse pas quiconque le poser à ta place.
Et si quelque manant, voulait avoir l’audace,
D’une cravate discrète, t’habillerais baderne.

Te connaissant Gégé, tu demand’rais pardon,
A cet olibrius en manque d’affection.

De la Treille aujourd’hui, gardons le souvenir,
D’agapes fraternelles qui resteront gravées,
Dans nos cœurs et nos têtes, jalousement couvées.
J’y étais, dira-t-on, faudra s’en souvenir.

De la Nive à l’Adour, des Gaves et du Saison,
Souquons sur l’aviron, saluons le patron.

 

  

 

 

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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 15:34

A toute action, sa réaction, telle est la vie.

L’inaction témoigne de l’action inassouvie.

La liberté de tous est une réaction

A l’immobilité, à la masturbation.


Intellectualisée et non pratiquée

Pensées et réflexions, réactions provoquées

A toutes les conn’ries, à toutes les inepties

Qu’on trouve un peu partout et surtout par ici.


Pour moi la poésie, est affaire sérieuse.

C’est du moins ce qu’appris, elle semblait minutieuse.

Mais il est des usages, quelque peu téméraires,

Tendant à faire passer, des âneries pour des vers.


Je n’ai pas l’ambition de donner des leçons.

La liberté d’écrire et de dire sa façon

De penser, et surtout, sa manière de voir,

Les choses et les êtres, la vie et ses espoirs.


Tout ceci est précieux, c’est pour ça que l’on doit

Le traiter sérieusement, et non je-ne-sais-quoi.

Raconter une histoire, de cul, de cœur, de foi,

De joies, de peines, de folies, de colères parfois.


Mais conter vos histoires, simplement, sans détours,

Essayer tout de même, d’en dresser les contours,

D’envisager la fin, avant de commencer,

De passer la barrière de la difficulté.


Un début, un milieu, une fin, c’est ici

Que s’arrêtent mes quatrains, sans haine, non merci.

Un peu triste d’user, de cette liberté,

Sans laquelle je pourrais aller me rhabiller.

 

 Bayonne le 17 septembre 2006
Jean-Charles Theillac

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 13:25

Un jour, j’en ai eu assez de ne pas comprendre certains discours, certains écrits. Je me suis vite rendu compte que certains mots, certains concepts étaient détournés de leurs significations.

Les mots m’ont toujours passionné. Si bien que j’ai constitué un répertoire sur un cahier pour donner une logique à tout ça. Je n’ai retenu que les mots concernant la philosophie, la linguistique, les croyances, les doctrines.

C’est donc ce que je pourrai appeler « un dictionnaire inutile » ou une « absconserie » Quoique !

Jean-Charles Theillac

Bayonne le 14 septembre 2006

theillac.jean-charles@wanadoo.fr

ou

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/41/75/16/dictionnaire-inutile.doc

Origine: Larousse illustré 2005

athée (du grec theos, dieu) u adjectif et nom Qui nie l'existence de Dieu, de toute divinité
agnosticisme [agncstisism]
u nom masculin Doctrine philosophique qui déclare l'absolu inaccessible à l'esprit humain et professe une complète ignorance touchant la nature intime, l'origine et la destinée des choses
adepte (latin adeptus, qui a obtenu)
u nom 1. Membre d'un mouvement, d'un groupement demandant un engagement personnel. Adeptes d'une secte. 2. Partisan convaincu d'une doctrine ou de son promoteur. 3. Personne qui pratique une certaine activité. Un adepte du ski.
anachorète [anakcret] (du grec anakhôrein, s'éloigner) u nom masculin
1. CHRISTIANISME Moine ermite vivant dans la solitude (par opposition à cénobite). 2. Littéraire. Personne qui mène une vie retirée.
abhorrer (latin abhorrere) u verbe transitif
Littéraire. Avoir en horreur ; détester, exécrer.
abiotique
u adjectif Se dit d'un facteur écologique indépendant des êtres vivants (par opposition à biotique). abscons, absconse [apskÈ, apskÈs] (latin absconsus) u adjectif Littéraire. Difficile à comprendre ; obscur. Langage abscons.
acception
u nom féminin 1. Sens particulier dans lequel un mot est employé. Les différentes acceptions du mot pierre. 2. Littéraire. Sans acception de : sans tenir compte de, sans accorder de préférence à. Sans acception de personne.
acmé (grec akmê, sommet) u nom masculin ou nom féminin Littéraire. Point culminant ; apogée. L'acmé de la vie. adstrat (du latin ad, près de, et de substrat) u nom masculin LINGUISTIQUE Ensemble de faits concordants qui apparaissent dans des langues différentes mais en contact géographique, politique ou culturel.
aède (grec aoidos, chanteur) u nom masculin Poète grec de l'époque primitive, qui chantait ou récitait en s'accompagnant sur la lyre.
âgisme
u nom masculin
Discrimination ou ségrégation à l'encontre de personnes du fait de leur âge.
Aïnous
Peuple de Russie (Sakhaline et Kouriles) et du Japon (Hokkaido) [environ 25 000]. D'origine inconnue, refoulés et sédentarisés au fil du temps par les Japonais, très largement métissés, ils sont pour la plupart assimilés. airain (du latin aes, aeris) u nom masculin Vieux. Alliage à base de cuivre ; bronze.
- Littéraire. D'airain : dur, impitoyable.
albédo (du latin albus, blanc) u nom masculin
ASTRONOMIE Fraction de la lumière et de l'énergie reçues que réfléchit ou diffuse un corps non lumineux.
alchimie (arabe al-kìmiyâ') u nom féminin 1. Science occulte centrée sur la recherche d'inspiration spirituelle, ésotérique, d'un remède universel (élixir, panacée, pierre philosophale) capable d'opérer une transmutation de l'être, de la matière (et, notamment, la transmutation en or des métaux vils). 2. Au figuré. Suite complexe de réactions et de transformations. La mystérieuse alchimie de la vie Complément encyclopédique L'alchimie occidentale, née à Alexandrie et transmise à l'Europe par les Arabes, prospéra du XIIe au XVIIe s. (avec Albert le Grand, Roger Bacon, Nicolas Flamel, etc.). L'essor de la science moderne n'a pas éteint la tradition (représentée notamment, en France, par F. Jollivet-Castelot au XIXe s., Fulcanelli et A. Barbault au XXe s.).
aliquote [alikct]
u adjectif et nom féminin
ARITHMÉTIQUE. Vieux. Partie aliquote d'un nombre : diviseur d'un nombre autre que lui-même.
allégorie (grec allegoria) u nom féminin
1. Représentation, expression d'une idée par une figure dotée d'attributs symboliques (dans l'art) ou par le développement continu et rigoureux d'une métaphore (dans la littérature).
2. Œuvre utilisant cette forme d'expression.
allocentrisme
u nom masculin
PSYCHOLOGIE Tendance à centrer son attention ou ses activités sur autrui plutôt que sur soi-même (par opposition à égocentrisme).
allogène
u adjectif et nom Se dit d'une population d'arrivée récente dans un lieu, un pays. CONTRAIRES : autochtone, indigène, aborigène.
altérité (du latin alter, autre) u nom féminin
Caractère de ce qui est autre.
anacoluthe (grec anakolouthon, sans liaison)
u nom féminin LINGUISTIQUE Rupture dans la construction syntaxique d'une phrase. (Ex. : Rentré chez lui, sa femme était malade.)
anarchie (grec anarkhia, absence de chef) u nom féminin
1. Anarchisme. 2. État de trouble, de désordre dû à l'absence d'autorité politique, à la carence des lois. 3. État de confusion générale. L'anarchie règne dans ce service.
anglicanisme
u nom masculin Doctrines et institutions de l'Église d'Angleterre depuis sa séparation d'avec Rome, au XVIe s.. Complément encyclopédique L'anglicanisme a pour origine un désaccord personnel entre le pape et le roi Henri VIII, qui se proclama, en 1534, chef suprême de l'Église d'Angleterre. La reine Élisabeth Ire donna à celle-ci sa forme propre, celle d'une voie moyenne entre le protestantisme et le catholicisme. La religion anglicane s'est étendue ensuite aux Églises dites épiscopaliennes des pays anglophones, notamment aux États-Unis.
Antéchrist
u nom masculin Adversaire du Messie qui, selon certaines apocalypses juives et surtout chrétiennes, doit venir quelque temps avant la fin du monde pour s'opposer à l'établissement du Royaume de Dieu
antienne [tjen] (du grec antiphônos, qui répond)
u nom féminin 1. Verset chanté avant et après un psaume. 2. Littéraire. Discours répété sans cesse, d'une manière lassante.
antithèse (grec antithesis, opposition) u nom féminin
. STYLISTIQUE Figure opposant dans un même énoncé deux mots ou expressions contraires afin de souligner une idée par effet de contraste. (Ex. : grand jusque dans les plus petites choses.) 2. PHILOSOPHIE Proposition contraire ou contradictoire à une thèse, qui manifeste la limite de la raison (dans la philosophie critique de Kant) ou qui constitue la négation permettant de dépasser la thèse (dans la pensée dialectique de Hegel et de Marx). 3. L'antithèse de : l'opposé de.
apocope (du grec apokoptein, retrancher) u nom féminin
PHONÉTIQUE Chute d'un ou de plusieurs phonèmes à la fin d'un mot (ex. : ciné pour cinéma)
apodictique (grec apodeiktikos, propre à convaincre) u adjectif PHILOSOPHIE Se dit d'un jugement ou d'une démonstration caractérisés par la nécessité logique et l'universalité (par opposition à assertorique).
aporie (grec aporia, difficulté) u nom féminin PHILOSOPHIE Contradiction insoluble dans un raisonnement.
argutie [argysi] (latin argutia, subtilité) u nom féminin Littéraire. Raisonnement, argument d'une subtilité excessive.
ascèse [asez] (grec askêsis, exercice) u nom féminin Discipline de vie, ensemble d'exercices physiques et moraux pratiqués en vue d'un perfectionnement spirituel.
ashram [aòram] (mot sanskrit) u nom masculin En Inde, lieu de retraite où un gourou dispense un enseignement spirituel à ses adeptes.
assertorique (du latin asserere, affirmer) u adjectif PHILOSOPHIE Jugement assertorique : jugement qui énonce une vérité de fait, sans la poser comme nécessaire (par opposition à jugement apodictique).
ataraxie (grec ataraxia, absence de troubles) u nom féminin PHILOSOPHIE Quiétude absolue de l'âme (principe du bonheur selon l'épicurisme et le stoïcisme).
athanor (arabe al-tannûr,Fourneau d'alchimiste.
atman [atman] (mot sanskrit) <font face="Wingdin

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 16:29
  • Voilà que Bayrou commence à être bon.
  • Il en bégaye le bougre, délaissant le jargon,
  • Qu’il humanise soudain le débat politique,
  • Pour en faire, quelque chose de plutôt sympathique.
  •  
  • Sur la cinq aujourd’hui, la chaîne où l'on est bien,
  • Avec FOG aux commandes, Dantec, Kahn en soutien.
  • Il exprime sa pensée d’une façon nouvelle :
  • Rendre à la politique son charme passionnel.
  •  
  • Naturellement Ségo, j’en suis tout boul’versé
  • Son idée que le Centre serait la panacée,
  • Rejetant aux extrèmes l’UMP, le PS,
  • Les medias à leur place, et le fric aux comtesses.
  •  
  •  
  • François, si tu le veux et je crois bien que oui,
  • Fais ressurgir de France, cet idéal enfoui.
  • Porté par son Histoire, que tu connais à fond,
  • Le pays t’investit de son esprit fécond.
  •  
  • Qu’il inspire tes paroles, qu’il anime tes mots,
  • Prend avec toi Rocard, et pourquoi pas Hulot,
  • Des gens intelligents, surtout pas des félons
  • Qui n’ont d’autres propos que de les rendre abscons.
  •  
  • Je t’ai raillé jadis et t’en demande pardon.
  • Guidé par des valeurs, des idéaux profonds,
  • Trahi par des Fabius, qui osent se dirent encore
  • Socialistes de gauche, propres et inodores.
  •  
  • L’Humanisme social n’est-il pas pour demain ?
  • Tout commence à l’enfance et ça tu connais bien.
  • Tes propos sur l’école, fais-en l’application
  • Du respect de chacun dans ta Constitution.

  • Pour en finir François, soit le nouveau Premier
  • De notre Histoire de France, a être timonier
  • D’un bateau, non pas de bâbord, pas de tribord,
  • En haut du mât portant le drapeau tricolore.

     

  • Bayonne le 10 septembre 2006

Jean-Charles Theillac

 

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 14:06

Il y a des mots blancs et des mots un peu noirs.
Le ton est plat, marqué, doucereux, revanchard.
Entre le blanc et noir, il y a des nuances
Mais le ton, c’est selon, avec ses conséquences.

Le ton des mots émis est parfois surprenant.
Il peut claquer, blesser, être tonitruant.
Les mots des pages une, le « J’accuse » de Zola
Disait bien plus de choses qu’un simple postulat

Il y a des tons durs, et des fois des tons mous,
Quant aux mots, alors là, volontiers je l’avoue,
Ils me plaisent beaucoup, comme une ritournelle
Messagère d’amours, portées par l’hirondelle.

Les mots laids, les beaux mots, les bons mots, les moins bons,
Les mots tendres et doux, les mots que nous offrons
Comme une gerbe en fleurs, à tous ceux que l’on aime,
A ceux qui sont partis comme le chrysanthème.

Les petits mots qui fâchent, les petits mots d’absence,
Les mots des tous nos maux, les mots dits en substance,
Les mots de circonstance, et tous les mots d’excuse,
Bredouillés dans ses lèvres, la mine un peu confuse.

Ce sont les mots d’amour qui restent les plus chers
A nos cœurs et nos corps, à nos âmes en jachère.
Ils sont doux et câlins, en chansons, en poèmes,
Ces mots là sont heureux quand ils disent : « Je t’aime ».

Jean-Charles Theillac

11 septembre 2006

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 18:12
"le piège principal, c'est le mariage, c'est la famille.Dès qu'un type fonde un foyer, il a cessé d'être libre, il a cessé d'exister"  Georges Brassens le 29 mars 1972 au cours d'une émission ORTF, Bienvenue chez Guy Béart.
  •  
  • Il y a bien longtemps que le mariage sévit,
    Si ce n’était ainsi, il faudrait l’inventer.
    Chacun a sa chacune, d’aucuns son vis-à-vis,
    Il y’a des exceptions, des destins déroutés

    En ce lieu, à cette heure, on ne peut que noter
    La belle imperfection de cette institution.
    En effet ce sujet est un peu culotté,
    C’est le cas de le dire, même avec dérision.

    Quand deux êtres s’adorent, et qu’ils découvrent à peine,
    Le bonheur d’être deux et de tout partager,
    Ils veulent, c’est bien normal, tout le long de la Seine
    Se mélancoliser et fredonner Trenet.

    C’est l’heure où l’on s’échange des poèmes charmants.
    De jolis mots d’amour, tendres et romantiques.
    On se croit éternel et l’on devient amants.
    La sensualité naissante a une beauté antique.

    Erotisme et pudeur, coquines attitudes,
    Mettent le feu déjà, dans ces jeunes esprits.
    Rien ne pourrait troubler ni mêm’ la finitude,
    De ces deux amants là, l’uns de l’autres épris.

    Puisque nous nous aimons et que nous sommes amants,
    Rien ne s’oppose alors à unir nos deux vies
    Devant monsieur le Maire, dans un consentement
    Recueilli, officiel, proclamé, indivis.

    Là commence l’histoir’ du fameux quiproquo,
    Qui traverse les âges, et trahit les chimères,
    Et corrompt ces unions, pour en faire un fiasco.
    Amante exquise avant, la femme devient mère.

    Fini les roucoulades, les petites attentions,
    Les câlins impromptus, les désirs partagés.
    Le mari est alors victime de la situation
    De cette « escroquerie » marque d'humanité.

    L’homme n’a pas changé, il est toujours le même.
    Les « chut !  Il dort », les « pas ce soir », les « allez ! Vite »,
    Les « laisses-moi dormir ». Il est la pénultième.
    De la vie de madame, un amant parasite.

    Heureusement il a, comme pour se consoler,
    Cet enfant désiré, cet être à part entièr’
    Cet ensoleillement, chaque jour décuplé,
    Ce souvenir d’amour dont il peut être fier.

    Pour que ce quiproquo ne soit pas un fiasco,
    Il faut tolérance, indulgence et amour.
    Si ça ne suffit pas, ayez l’esprit tango,
    Deux pas de côtés et un pas en retour.

    PS:

    Ceci n'est qu'un avis et n'engage que moi.

    L'homme est naïf et croit que la femme qu'il aime

    Aura toujours besoin de ses charmants émois.

    Du mystère de la vie, elle en est bien l'emblème.

    Il doit être patient et doit faire ramadan.

    Désirs inassouvis, soupirs et catogans.

     

    Jean-Charles Theillac

    Bayonne le 5 septembre 2006

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 21:31

    Nous nous sommes revus, après de longues absences.

    Nos plaintes, nos regrets, nos soupirs, nos tensions,

    Se sont évanouis.

    Un temps de pénitence, ce soir là a pris fin,

    Un temps bien court hélas ! Un moment sibyllin.

    L’un et l’autre avions faim après cette abstinence,

    De caresses, de regards, de quelques attentions,

    De nos élans enfouis.


    Tu voudrais bien partir vers l’amour et ses sens,

    Tu voudrais ressentir les plaisirs, les désirs,

    Ta mémoire fait défaut.

    De nos noces nocturnes, de nos tendres ébats,

    Nos souvenirs s’épuisent et nous laissent babas.

    Avons-nous bien vécu tous les plaisirs intenses ?

    Avons-nous fait le tour de la rue des plaisirs,

    Et ses divertimentos ?


    Puis est venu le temps de la séparation.

    Le temps où l’on regrette, le temps toujours trop court.

    Les remords apparaissent.

    Un lampadaire éclaire nos étreintes galantes,

    Sa lumière nous gène, elle paraît indécente,

    Ton corsage est ouvert, ma main fait diversion,

    Mais très vite, attentive, t’ajustes tes atours,

    Et mets fin aux caresses.


    Jean-Charles Theillac

       

       

       

       

       

       

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4 septembre 2006 1 04 /09 /septembre /2006 18:53

 Ecouter l'original, vous verrez, ça fait du bien!


...et la version MIDI pour chanter
 

 

Sur la musique du « Vieux Léon » de Georges Brassens

Paroles de Jean-Charles Theillac

A Pierre

Pour son  anniversaire

Mon vieux Pierrot

 

  • 1- Il y’a longtemps
  • Par tous les temps
  • Mon vieux Pierrot
  • Que tu anim’s
  • Que tu déprim’s
  • Tous les bistrots.
    •  
       
      Tant pis pour ceux
      Tous ces grincheux
       Les buvetiers
    • Qui n’ont pas vu
    • Ou n’ont pas su
    • Bien t’apprécier.
  •  
  • Mais nous on sait
  • Ce que tu fais
  • Aux assoiffés,
  • Un, deux, trois verres
  • Met pied à terre
  • Et viens trinquer
  •  
  • Du vigneron
  • Le sauvignon
  • C’est du bel art
  • Enfin Pierrot
  • N’en boit pas trop
  • Et viens dare-dare.
  •  
  • 2- Nous les bouffons
  • Les polissons
  • De Saint-Bernard
  • On est heureux
  • Et dès qu’on peut
  • On se prépare
  • A fêter di-
  • -gnement pardi,
  • L’anniversair’,
  • De celui qui
  • Un jour naquit
  • Chez Jupiter.
  •  
  • Oui, je dis bien,
  • Jupitérien,
  • En Picardie,
  • Le 7 janvier
  • Jour de marché
  • Un mercredi.
  •  
  • Quant il est né
  • L’ami Noé
  • L’a reconnu
  • Et furibard
  • Le vieux soudard
  • En a convenu.
  •  
  • 3- De cette histoi-
  • -re de pressoir
  • Il faut bien dir’
  • Qu’un parrainag’
  • Bibliqu’imag’
  • Ça fait grandir,
  •  
  • Tous les baiseurs
  • De chèvre heur-
  • -eusement n’ont pas,
  • Voulu venir
  • Troubler ce vir-
  • -age delicat   
  • Tchin, tchin Pierrot
  • A l’apéro
  • Il faut passer.
  • Levons nos verres
  • Et trinquons fer-
  • -m’à l’amitié,
  •  
  • Nous saluons
  • Le polisson
  • Du confluent
  • De Nive-Adour,
  • Le troubadour
  • De l’o-océan.
  •  
  • 4- Aujourd’hui qui
  • Os’rais taqui-
  • né le Rouyer
  • Mêm’ le bon Dieu
  • Mon bon monsieur
  • N’a pas osé
  •  
  • Pourtant demain
  • Sur le chemin
  • Si t’aperçois
  • Un malappris
  • Qu’aurait envie
  • D’un coup d’badoit,
  • Dis-lui Pierrot
  • A ce loupiot
  • Que t’es pas là
  • Pour abreuver
  • Les attardés
  • D’la bamboula.
  •  
  • D’ la CCI
  • D’Euskal herri
  • T’es le plus beau
  • Comme autrefois
  • Dans l’sahara
  • Mon vieux Pier-rot

 

Bayonne

Le 7 Janvier 2006

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